La culture de la vigne en hautains (hautins) est connue depuis l'Antiquité ou elle fut particulièrement utilisée par les Grecs, les Scythes et les Romains sur les pourtours de la Méditerranée.

Les Hautains ont pris différentes formes selon les lieux et les époques.

A l’origine, la vigne était mariée aux arbres.

En tant que liane, elle pouvait ainsi s’épanouir pleinement en hauteur et en longueur.
Mais sous des climats moins favorables comme le nôtre, le feuillage des arbres réduisait la maturation des raisins et donc la qualité du vin.

On eut donc l’idée de remplacer les arbres vivants, par des « arbres morts » ou des poteaux. La forme la plus connue aujourd’hui est la « pergola ».

Outre la réduction du travail liée au soin des arbres qui n’était plus nécessaire, cela permettait d’offrir à la vigne une aération et une exposition optimale.
Dans le piémont pyrénéen, cette technique était la plus répandue jusqu’aux attaques successives du phylloxera et de l’Oïdium dans la 2ème moitié du XIXème siècle. 

Dans les alentours de Tarbes, ce mode de culture dominait jusqu’il y a 150 ans. Les différentes archives retrouvées nous livrent des données scientifiques, techniques et économiques sur les « hautains en échalas » tels qu’ils étaient pratiqués alors.

Aujourd’hui, cette forme de culture retrouve peu à peu ses lettres de noblesse au Portugal, en Espagne, en Italie et en Crète dans le cadre d'une agriculture biologique et de haute qualité (AOC).
Share by: