Les hautins en échalas, une technique bien locale
Dans les Hautes-Pyrénées, la technique adoptée était les « hautins en échalas ».
Le « pacherenc-du-vic-bilh » vient du patois « vin de vits paisheradas » ou « vin de vigne en échalas ».
Il y a plus de 150 ans, cette technique est décrite de façon méthodique dans plusieurs ouvrages scientifiques . Ils nous permettent de reconstituer les bases de cette viticulture et de sa vinification.
On y explique également l'avantage de cette technique par rapport à la « vigne basse » sous notre climat, mais aussi les contraintes qu'elle représentait. Ces contraintes furent la cause probable de son abandon et ce déclin est recensé dans notre région dès 1843.
Aujourd'hui, il n'en reste plus d'exemple physique dans notre région. Dans les mémoires, si certains "anciens" semblent s'en souvenir, il ne s'agissait plus, dans leur jeunesse déjà, que de vestiges de vignes anciennes ou de ceps épars dans le verger d'une ferme.
Vous trouverez une résumé des avantages & inconvénients de la technique dans le menu du site ou en cliquant ici.
Ces ouvrages sont consultable en ligne sur google books en suivant les liens ci-dessous.
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A Ibos, une trace encore très vivace de ces hautins il y 130ans!
Le témoignage de l'instituteur de l'époque, auteur de cet instantanée de vie, corrobore parfaitement les observations et l'analyse faites dans les études scientifiques citées précédemment.
D'un point de vue économique, suite à l'abandon de cette technique sur la commune, l'auteur décrit une dégradation de la qualité du vin, qui ne peut plus faire l'objet du commerce.
Dès lors, la vigne ne sert plus qu'à la consommation personnelle qui baisse fortement en cette fin de 19ème siècle. Ainsi, l'entretien de la vigne familiale se justifie de moins en moins, surtout en cette période de fort exode rural.
Il devient en effet plus avantageux d'acheter un vin en plus petite quantité, mais de meilleure qualité, que de le produire soi-même.
La monographie des instituteurs est consultable en ligne sur le site des archives départementales, ou en suivant le lien ci-dessous :
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